Un tribunal taïwanais a ordonné lundi la remise en liberté d'un ancien maire de Taipei et candidat à l'élection présidentielle arrêté ce week-end à la suite d'une enquête pour corruption, estimant qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves pour justifier sa détention.
Ko Wen-je, chef du Parti populaire de Taïwan (TPP), s'est présenté à l'élection présidentielle en janvier et a obtenu environ un quart des voix. Il a été arrêté samedi pour son rôle présumé dans un scandale immobilier survenu pendant son mandat de maire de Taipei de 2014 à 2022.
La semaine dernière, à la suite de cette révélation, il a présenté ses excuses à ses partisans et a annoncé qu'il prenait un congé personnel de trois mois de la direction de son parti.
Lors de l'élection présidentielle et législative de janvier, son parti a obtenu huit sièges, obtenant un rôle de faiseur de roi dans un Parlement divisé. Ni le Parti démocratique progressiste (DPP) au pouvoir, ni le Kuomintang (KMT), le plus grand groupe d'opposition de Taïwan, n'ont remporté suffisamment de sièges pour obtenir une majorité claire.