Sri Lanka: élections parlementaires anticipées pour un nouveau départ et une reprise économique

12:0213/11/2024, mercredi
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Les électeurs réclament un "changement de système" pour mettre fin à la corruption et à l'impunité des élites politiques traditionnelles.
Crédit Photo : Ishara S.KODIKARA / AFP
Les électeurs réclament un "changement de système" pour mettre fin à la corruption et à l'impunité des élites politiques traditionnelles.

Des millions de Sri-Lankais se préparent à voter ce jeudi pour élire un nouveau parlement, lors d'élections anticipées convoquées par le président récemment élu pour obtenir un nouveau mandat en faveur de ses réformes économiques.

Plus de 8 800 candidats sont en lice pour les 196 sièges des 22 circonscriptions électorales et les 29 sièges de la liste nationale, afin de former un parlement de 225 membres pour un mandat de cinq ans, selon la Commission électorale du pays.

Les sièges sont attribués proportionnellement au nombre de voix obtenues. Chaque électeur peut indiquer trois préférences individuelles. La campagne, clôturée lundi à minuit, a mobilisé les principaux partis et candidats indépendants, qui espèrent convaincre les 17 millions d’électeurs.


Un renouvellement politique en vue


Plusieurs figures politiques de premier plan, dont les anciens présidents Ranil Wickremesinghe, Gotabaya Rajapaksa et Mahinda Rajapaksa, se sont retirées de la scène politique, laissant place à de nouvelles figures. AKD, qui a terminé sa campagne en promettant une consolidation économique, espère obtenir la majorité pour mener à bien un programme contre la corruption et en faveur d'une fiscalité allégée. Cependant, obtenir une majorité parlementaire demeure un défi pour AKD, qui n'a pas obtenu 50 % des voix à la présidentielle de septembre.


Économie, anti-corruption, et responsabilité


Les électeurs réclament un
"changement de système"
pour mettre fin à la corruption et à l'impunité des élites politiques traditionnelles. AKD a promis de renégocier l'accord de 2,9 milliards de dollars signé avec le FMI, tout en recherchant des alternatives pour alléger la pression économique sur la population.

Une opposition affaiblie


Les principaux partis d’opposition, dont le Samagi Jana Balawegaya (SJB), dirigé par Sajith Premadasa, peinent à maintenir leurs soutiens après une défaite lors de la présidentielle. Premadasa, arrivé deuxième avec 34 % des voix, a mis en avant un plan de croissance économique à long terme, espérant préserver une position forte au parlement.


Unité et développement


Dissanayake a intensifié sa campagne en faveur de l’unité et du développement dans les régions nord et est du pays, majoritairement habitées par des Tamouls et des Musulmans, promettant notamment des mesures contre la pêche transfrontalière.


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