Le Parlement somalien a approuvé à l'unanimité samedi l'instauration du suffrage universel direct et le passage à un régime présidentiel, malgré les critiques d'un ancien président qui dénonce "un processus illégal".
Après le chaos qui a suivi la chute de Siad Barré en 1991, le système politique somalien s'est articulé autour de la myriade de clans et sous-clans qui composent la société.
Les élections se déroulaient jusqu'à présent selon un complexe processus indirect, source de luttes de pouvoir et d'instabilité qui, selon de nombreux observateurs, profitent à l'insurrection des islamistes radicaux shebab qui ensanglante le pays depuis 2007.
"Tensions politiques"
Mais cette réforme constitutionnelle est également critiquée.
A la tête de cette région, Saïd Abdullahi Deni a régulièrement affiché ses différends avec le gouvernement fédéral, défendant farouchement l'autonomie politique et économique du Puntland, qui dispose d'importantes ressources grâce notamment au port de Bosaso.
A la prochaine élection présidentielle, prévue en mai 2026, le poste de Premier ministre doit être remplacé par un vice-président, élu avec le chef de l'Etat sur un seul bulletin.
Depuis son élection, le président Hassan Cheikh Mohamoud multiplie les initiatives pour tenter de sortir la Somalie de l'instabilité chronique dans laquelle elle vit depuis des décennies.