Le président soudanais Al-Burhan a déclaré qu'un retour à la situation pré-guerre avec les FSR était impossible et a réaffirmé son engagement à mettre fin à la guerre au Soudan.
Le président du Conseil de souveraineté du Soudan a déclaré qu'un retour au statut d'avant-guerre avec les Forces de soutien rapide (FSR) rivales n'était pas possible.
C'est ce qu'il a affirmé dans un discours télévisé diffusé par la télévision d'État soudanaise, mardi, à l'occasion du 69e anniversaire de l'indépendance du pays.
Il a ajouté que le peuple soudanais était victime de meurtres, de sous-alimentation, de déplacements et de violations de la part des milices des FSR.
Près de 25 000 personnes ont été tuées et plus de 10 millions ont été déplacées depuis avril 2023, date à laquelle un conflit a éclaté entre l'armée soudanaise commandée par le général Abdel Fattah al-Burhan et les FSR dirigées par son ancien vice-président, Mohamed Hamdan Dagalo, sur fond de lutte pour le pouvoir.
Les combats se sont étendus à au moins 13 des 18 États du Soudan, entraînant des destructions catastrophiques et exposant des millions de personnes au risque de famine.
Les efforts de médiation menés par plusieurs pays, dont les États-Unis et l'Arabie saoudite, n'ont pas encore permis d'aboutir à un cessez-le-feu, l'armée soudanaise et les FSR s'accusant réciproquement d'entraver ces efforts.