Le Burkina Faso, le Mali et la Guinée sont actuellement dirigés par des militaires. Chacun gère la transition après avoir réussi un coup d’Etat. Si la Guinée est pour l’heure à l’abri d’attaques terroristes, ce n’est pas le cas au Burkina Faso et au Mali. Ces deux derniers enregistrent de fréquentes incursions terroristes qui font des dégâts matériels et humains très lourds. Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont bien informés des différentes situations que vivent les peuples malien et burkinabé mais n’ont pu leur venir en aide. La CEDEAO ne dispose pas de moyens militaires indispensables pour combattre le terrorisme sur son territoire.
Par Romuald Vissoh