Les citoyens de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (Cédéao) n'ont pas besoin de visas pour les entrées et sorties dans l'espace de la Confédération des États du Sahel (AES), a déclaré, vendredi, le général d'armée, Assimi Goïta, président de la transition du Mali et président en exercice de la Confédération de l'AES.
C'est ce qui ressort d'une déclaration du Collège des chefs d'État de la Confédération des États du Sahel (AES) sur la libre circulation, le droit de résidence et d'établissement des ressortissants de la Cédéao dans l'espace.
Cette décision des autorités de l'AES intervient à la veille du sommet des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (Cédéao) prévu ce dimanche à Abuja, au Nigéria, sur la situation des pays en transition en Afrique de l'ouest.
Vendredi, les ministres des Affaires étrangères de la Confédération de l'alliance des États du Sahel (AES) regroupant le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont réaffirmé, à Niamey au Niger, la décision irréversible des États de la Confédération du retrait de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (Cédéao), lit-on dans un communiqué consulté par Anadolu.
Les ministres des Affaires étrangères de la Confédération de l'alliance des États du Sahel (AES) se sont réunis, vendredi, à Niamey pour débattre de la libre circulation des personnes et des biens dans l'espace de l'Alliance sous la présidence d'Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali.
Cette déclaration intervient quelques jours après le souhait du président du Sénégal de maintenir ces pays au sein de la Cédéao pour éviter, dit-il, une désintégration de l'organisation communautaire.
Désigné médiateur en juillet 2024 par les dirigeants de la Cédéao pour désamorcer la crise entre l'organisation communautaire et les pays membres de l'AES, le président Faye, qui s'est exprimé en marge de la 22ᵉ édition du forum de Doha, a appelé les parties prenantes à s'investir davantage pour relever le défi.
Les trois pays accusent la Cédéao de ne plus répondre aux aspirations de leurs peuples.