Philippines: neuf rebelles communistes tués lors d'affrontements avec l'armée

16:4525/12/2023, lundi
MAJ: 25/12/2023, lundi
AFP
Des soldats philippins sécurisant une zone où le général à la retraite de l'armée philippine Jovito Palparan a témoigné lors d'une enquête sur les assassinats politiques à Manille le 26 septembre 2006.
Crédit Photo : JOEL NITO / AFP (Archive)
Des soldats philippins sécurisant une zone où le général à la retraite de l'armée philippine Jovito Palparan a témoigné lors d'une enquête sur les assassinats politiques à Manille le 26 septembre 2006.

L'armée des Philippines a indiqué lundi avoir neutralisé neuf rebelles communistes au cours d'affrontements le 25 décembre, près d'un mois après l'annonce de la reprise des pourparlers de paix entre les deux camps.

Les heurts se sont produits dans quatre villages reculés près de Malaybalay, sur l'île méridionale de Mindanao, selon le communiqué des militaires, qui ne livrent pas plus de détails.


Cette annonce intervient au premier jour d'une
"suspension des offensives tactiques"
déclarée unilatéralement par les rebelles maoïstes, jusqu'à mardi, pour le 55e anniversaire de la fondation du Parti communiste des Philippines (PCP).

Le président philippin Ferdinand Marcos Jr et les insurgés ont annoncé fin novembre vouloir reprendre les négociations en vue d'une sortie pacifique du conflit, après trois décennies de dialogues sporadiques et infructueux.


Créée en 1969, la Nouvelle armée du peuple, la branche armée du PCP, a connu un net essor durant la dictature de Ferdinand Marcos (1972-1986), le père de l'actuel dirigeant, sur fond de répression politique et de hausse des inégalités.

Le conflit a fait des milliers de morts.


L'armée a annoncé qu'elle ne respecterait pas de cessez-le-feu pour Noël cette année à l'égard de la NPA, qui, selon les militaires, compterait aujourd'hui moins de 2 000 membres, bien loin des 26 000 personnes recensées dans les années 1980.


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