Cette mesure est perçue comme risquant d'aggraver considérablement les souffrances des civils déjà affectés par le conflit.
Lors de son point de presse quotidien, le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, a souligné que cet ordre d'évacuation couvre une zone équivalente à un tiers de la superficie de la Bande de Gaza. Il a noté que cette évacuation de grande ampleur pourrait intensifier les besoins humanitaires urgents et accroître les difficultés des civils déjà déplacés à plusieurs reprises.
Depuis le début de la guerre menée par Israël contre Gaza le 7 octobre 2023, avec le soutien américain, le conflit a entraîné la mort ou la blessure de près de 125 000 Palestiniens, principalement des enfants et des femmes, et plus de 10 000 personnes sont portées disparues. Cette situation se déroule dans un contexte de destruction massive et de famine, ayant tragiquement coûté la vie à de nombreux enfants.
De plus, les demandes du procureur de la Cour pénale Internationale (CPI), Karim Khan, de délivrer des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour leur implication présumée dans des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, sont ignorées.