Selon le HCR, cela représente deux fois plus que l'estimation initiale de mai concernant les besoins pour faire face à la crise, compte tenu des déplacements et des besoins croissants. Plus d'un million de réfugiés, de rapatriés et de ressortissants de pays tiers ont déjà quitté le pays.
La situation alarmante des nouveaux arrivants en matière de soins de santé est de plus en plus préoccupante et nécessite une action immédiate, a averti l'agence.
Les mesures à prendre ne peuvent plus être retardées.
Les pays qui accueillent les personnes fuyant le Soudan - la République centrafricaine, le Tchad, l'Égypte, l'Éthiopie et le Soudan du Sud hébergeaient déjà des centaines de milliers de personnes déplacées avant cette crise.
Soulignant que les pays de la région sont eux-mêmes confrontés à des défis majeurs et que leur hospitalité ne doit pas être considérée comme acquise, le coordinateur a exhorté la communauté internationale à faire preuve de solidarité avec les gouvernements et les communautés d'accueil et à remédier au manque de financement persistant des opérations humanitaires.
Le Plan régional d'intervention d'urgence pour les réfugiés du Soudan a été annoncé en mai 2023 pour faire face à l'augmentation significative et continue des déplacements de populations hors du Soudan. Malgré la croissance exponentielle des besoins, seuls 20 % des besoins accrus ont été satisfaits, indique le HCR.
Plusieurs accords de cessez-le-feu entre les deux belligérants, négociés par des médiateurs saoudiens et américains, n'ont pas réussi à mettre fin à la violence dans le pays.
Selon les estimations des Nations unies, près de 4,8 millions de personnes ont été déplacées par le conflit qui sévit actuellement au Soudan.