Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré dimanche qu'avec la fermeture continue du terminal de Rafah depuis le 6 mai, les approvisionnements en médicaments et en carburant sont devenus très faibles dans la bande de Gaza, et que les déplacements sont limités en raison des restrictions d'ordre sécuritaire.
Dans un post publié sur X, Ghebreyesus a fait savoir que les récents ordres d'évacuation israéliens, les bombardements intenses et l'incapacité à faire transiter l'aide par Gaza sont des facteurs qui exposent la vie et la santé des civils à un grave danger.
Depuis qu'Israël a empêché les équipes d'urgence et les fournitures médicales d'entrer à Gaza via le poste frontière de Rafah le 6 mai, les approvisionnements en médicaments de base et en carburant sont devenus très faibles dans l'enclave assiégée, selon la même source.
Le responsable de l'ONU a également exprimé sa profonde préoccupation face aux informations faisant état d'intenses hostilités à proximité de l'hôpital Kamal Adwan, dans le nord de Gaza, et d'un afflux croissant de patients blessés, compte tenu de la capacité limitée de l'hôpital à fournir des soins.
Des groupes palestiniens estiment que des milliers de Palestiniens ont été détenus par les forces israéliennes dans la bande de Gaza depuis octobre. 7.Israël a également imposé un blocus paralysant sur la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de Gaza, au bord de la famine.
La guerre israélienne a provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ). Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.