Obama bat le rappel pour Harris

17:1810/10/2024, jeudi
AFP
Le 44e président des États-Unis, Barack Obama.
Crédit Photo : JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
Le 44e président des États-Unis, Barack Obama.

L'influence de Barack Obama pour soutenir Kamala Harris dans la dernière ligne droite: l'ancien président, icône démocrate, va jeudi faire campagne pour la vice-présidente dans l'État très disputé de Pennsylvanie (nord-est).

Il est annoncé à Pittsburgh, berceau de l'acier américain.


L'équipe de campagne de la candidate démocrate a attendu le sprint final pour lâcher sur la piste cet orateur percutant, tantôt lyrique tantôt gouailleur, dans l'espoir de prendre enfin une longueur d'avance sur l'ancien président et candidat républicain Donald Trump.


Le milliardaire, qui était en Pennsylvanie mercredi, sera jeudi dans un autre Etat clé: le Michigan (région des Grands lacs). Plus particulièrement à Detroit, capitale de l'industrie automobile.

Kamala Harris se rendra elle à l'autre bout du pays, à l'ouest, mais également dans un
"swing state"
: le Nevada.

La Maison Blanche a prévenu que la vice-présidente serait tenue informée toute la journée des répercussions de l'ouragan Milton, qui a touché terre en Floride mercredi soir et est annoncé comme l'un des plus dangereux des dernières années par les autorités.


"Yes she can"


Le premier président noir des Etats-Unis va battre le rappel pour la première vice-présidente noire à un moment crucial, note l'équipe de campagne de Kamala Harris: les opérations de vote anticipé ont commencé.


Après la Pennsylvanie, Barack Obama doit s'engager dans les six autres
"swing states"
, les Etats pivots où se jouera l'élection présidentielle, un scrutin au suffrage indirect.

Lors de la convention d'investiture de son parti, en août à Chicago, le démocrate de 63 ans avait présenté Kamala Harris, fille d'une mère indienne et d'un père jamaïcain, briseuse en série de plafonds de verre, comme son héritière.


Il avait fait scander à la foule
"Yes she can",
une reprise du slogan
"Yes we can" ("Oui il peut"
) qui avait marqué sa campagne victorieuse en 2008.
"Kamala Harris est prête pour le job. C'est une personne qui a passé sa vie entière à se battre pour les gens qui ont besoin d'être entendus"
, avait-il affirmé.

Mais Barack Obama avait aussi prévenu que l'élection serait serrée. Et depuis ce rassemblement euphorique, lors duquel tout un parti avait repris espoir, les démocrates ont bien été forcés de se ranger à son avis.


Mercredi, une enquête d'opinion réalisée par l'université Quinnipiac notait des gains de Donald Trump dans trois de ces terres électorales stratégiques: le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie.

Le républicain serait légèrement en tête dans les deux premiers et la démocrate aurait un très mince avantage en Pennsylvanie, sans doute l'Etat le plus convoité avec ses 19 grands électeurs.


Tous ces écarts, avertissent les organisateurs du sondage, sont dans la marge d'erreur.


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