Cinq Australiens emprisonnés pour trafic de drogue en Indonésie pourraient être rapatriés, selon un ministre

11:5825/11/2024, Pazartesi
AFP
Myuran Sukumaran, un des chefs de réseau de drogue à Bali.
Crédit Photo : X /
Myuran Sukumaran, un des chefs de réseau de drogue à Bali.

Les membres du réseau de trafic de drogue appelé les "neuf de Bali" encore emprisonnés en Indonésie pourraient être transférés en Australie si des négociations en cours aboutissent, a déclaré dimanche Don Farrell, ministre australien au Commerce et au Tourisme.

La police indonésienne avait arrêté en 2005 les neuf Australiens, accusés d'avoir tenté d'importer plus de huit kilos d'héroïne de Bali vers l’Australie. Deux membres du groupe ont été exécutés, tandis que les autres ont été condamnés à de lourdes peines d'emprisonnement.


Don Farrell a précisé que l’Australie faisait pression pour le rapatriement de cinq d’entre eux.
"Des discussions sont en cours (...) Ils continueraient à purger leur peine, mais en Australie"
, a-t-il déclaré à Sky News Australia.

Le ministère australien des Affaires étrangères a également indiqué qu’il apportait
"un soutien consulaire"
aux cinq hommes et à leurs familles et qu’il continuerait à
"défendre"
leurs intérêts.

Les deux chefs du réseau, Andrew Chan et Myuran Sukumaran, condamnés à mort, ont été exécutés en 2015. Un autre membre, Tan Duc Thanh Nguyen, est décédé d’un cancer en 2018, quelques mois avant la libération de Renae Lawrence, la seule femme du groupe, dont la peine avait été commuée.

Matthew Norman, Si Yi Chen, Michael Czugaj, Scott Rush et Martin Stephens restent en prison.


La législation indonésienne contre la drogue, parmi les plus strictes au monde, prévoit la peine de mort pour les trafiquants. Parmi les condamnés actuellement dans le couloir de la mort figurent une Britannique d'une soixantaine d'années accusée de contrebande de cocaïne et une Philippine incarcérée pour trafic d’héroïne.

Les dernières exécutions en Indonésie datent de 2016, lorsque quatre trafiquants de drogue, dont un Indonésien et trois Nigérians, ont été fusillés par un peloton d’exécution.


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