Un homme a été tué mercredi par les forces de l'ordre en Nouvelle-Calédonie, ce qui porte à dix le nombre de morts depuis le début des troubles dans l'archipel français du Pacifique sud voici près de deux mois, a-t-on appris auprès du parquet de Nouméa.
Les faits se sont produits à la tribu kanak Saint-Louis, dans l'est de l'agglomération de Nouméa et le sud de l'île principale, a-t-on indiqué de même source, sans précision sur les circonstances.
Alors que les gendarmes étaient ciblés par des tirs d'armes à feu, le GIGN, engagé en appui de cette opération, a localisé le tireur et a riposté, selon la version relayée par cette source.
D'après une deuxième source proche de l'enquête, les gendarmes étaient en opération pour interpeller des auteurs de tirs d'armes à feu, très réguliers dans cette tribu, lorsqu'ils ont été pris à partie.
Ce projet de loi constitutionnelle, accusé par les indépendantistes de marginaliser le poids du peuple autochtone kanak, a été suspendu par le président Emmanuel Macron en juin, trois jours après la dissolution de l'Assemblée nationale française.
Un regain de tension a été constaté après un vaste coup de filet dans les milieux indépendantistes mené à partir du 19 juin.
Cinq d'entre elles sont incarcérées en métropole, dont Christian Tein, le leader de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), accusée par les autorités d'avoir organisé les violences.