Crédit Photo : DELPHINE MAYEUR / AFP
Ces mesures interviennent alors que le premier tour des législatives est organisé dimanche à Nouméa, où la participation devrait être importante.
Le couvre-feu, en vigueur depuis le début des tensions qui secouent la Nouvelle-Calédonie, a été prolongé jusqu'au 8 juillet, a annoncé vendredi le haut-commissariat de la République, selon plusieurs médias de l'Hexagone.
Par voie de communiqué le haut-commissariat de la République a souligné également que les rassemblements seront interdits de samedi matin à dimanche soir sur l'archipel du Pacifique.
"Afin de poursuivre les efforts de sécurisation menés par les forces de sécurité intérieure, les rassemblements seront interdits du samedi 29 juin, 06H00 (vendredi 21H00 à Paris) au dimanche 30 juin, 20H00"
, a fait savoir le haut-commissariat, cité par Ouest-France, ajoutant que le couvre-feu en vigueur de 20H00 à 6H00 est prolongé jusqu'au lundi 8 juillet.
Ces mesures interviennent alors que le premier tour des législatives est organisé dimanche à Nouméa, où la participation devrait être importante.
"La situation de l'ordre public s'est améliorée ces derniers jours"
, souligne le haut-commissariat de la République, cependant des
continuent de toucher les infrastructures publiques.
Il a en outre condamné fermement l'incendie déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi du chantier du centre de première intervention de La Tontouta, proche de l'aéroport international.
Le haut-commissariat a dénoncé
"toutes les agressions effectuées par les émeutiers sur les sapeurs-pompiers"
, en hausse ces derniers jours, selon des médias locaux.
Au total, 1 520 personnes ont été interpellées depuis le début des violences en Nouvelle-Calédonie provoquées par la réforme constitutionnelle sur le dégel du corps électoral fustigée par les indépendantistes kanak, a fait savoir le haut-commissariat.
Ces violences ont fait neuf morts, selon le dernier bilan des autorités, ainsi que des dégâts matériels importants.
Cette nouvelle vague de violences en Nouvelle-Calédonie intervient au lendemain du transfert en métropole de sept militants kanaks, dont le porte parole de la Cellule de coordination des actions de terrain, Christian Tein, pour y être incarcérés.
Ils sont accusés par les autorités françaises d'être à l'origine des violences qui avaient éclaté dans l'archipel au moment de l'adoption par l'Assemblée nationale, à Paris, du projet de réforme constitutionnelle portant dégel du corps électoral de la Nouvelle-Calédonie.
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