La semaine dernière, Anadolu avait déjà interrogé le porte-parole du Quai d'Orsay sur d'éventuelles sanctions à l'égard de l'État israélien, notamment à la lumière de la décision de la Cour internationale de Justice et suite à sa violation de la résolution 2728 du Conseil de sécurité des Nations unies, votée la semaine dernière.
Pour rappel, pour la première fois depuis sa fondation en 1948, l'État d'Israël est poursuivi pour crime de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations Unies, pour son offensive meurtrière contre la bande de Gaza. Un arrêt rendu le 26 janvier par la CIJ a ordonné à Tel-Aviv de prévenir la réalisation d'actes susceptibles d'être considérés comme génocidaires et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de Gaza.
L'organisation WCK chargée de livrer de la nourriture aux victimes des guerres et des catastrophes a déploré, mardi, la mort de sept de ses employés dans une frappe israélienne lundi qui a visé leur convoi à Deir al-Balah, annonçant la suspension immédiate de ses opérations dans l'enclave palestinienne.
En raison de la guerre et des restrictions israéliennes, la population gazaouie, particulièrement celle des districts de Gaza et du nord de l'enclave palestinienne, est au bord de la famine, tandis qu'une grave pénurie de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant frappe ce territoire à la suite du siège total imposé par Israël.
Le conflit a provoqué le déplacement d'environ deux millions de Palestiniens à l'intérieur de la bande de Gaza, soumise au blocus israélien depuis 17 ans.
Depuis octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaître devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour "génocide".