La Mauritanie, vaste pays charnière entre l'Afrique du Nord et l'Afrique subsaharienne d'environ 4,5 millions d'habitants, a connu une succession de coups d'État de 1978 à 2008, avant que l'élection de 2019 ne marque la première transition entre deux présidents élus.
Alors que le terrorisme se propageait ailleurs au Sahel, notamment au Mali voisin, le pays n'a pas connu non plus d'attaque depuis 2011.
Son parti avait largement remporté les législatives il y a un an, raflant 107 sièges sur 176, loin devant le parti islamiste Tewassoul, qui avait gagné 11 sièges.
Un peu moins d'une dizaine de prétendants ont pour l'heure annoncé leur candidature, dont M. Ould Abeid, député et farouche pourfendeur du régime.
M. Ould Abeid, dont la formation politique n'est pas autorisée et n'a pas d'existence légale, a également exprimé son inquiétude quant au bon déroulement du processus électoral.
Selon un décret présidentiel, la campagne électorale débutera officiellement le vendredi 14 juin à minuit et se terminera le jeudi 27 juin à minuit.