Les autorités n'ont pas donné d'autres précisions sur le profil de cet homme. Elles ont indiqué qu'il sera renvoyé devant la justice après la fin de l'enquête. Cinq jours après l'évasion, les autorités avaient indiqué que trois des fuyards avaient été tués, dont Saleck Ould Cheikh Mohamedou, réputé particulièrement dangereux. Un quatrième avait été capturé vivant.
Deux gardes avaient été tués lors de l'évasion des prisonniers et un gendarme lors de leur capture.
Saleck Ould Cheikh Mohamedou avait été condamné à mort en 2011 pour tentatives d'attentat à la voiture piégée contre le président Mohamed Ould Abdel Aziz et l'ambassade de France. Sans avoir été abolie, la peine de mort n'est plus appliquée en Mauritanie depuis 1987.
Il était considéré par les autorités américaines, engagées dans le combat antiterroriste au Sahel, comme l'un des organisateurs de l'assassinat par un commando de quatre touristes français dans le sud-est de la Mauritanie en 2007.
La fuite des terroristes, tous Mauritaniens, a écorné l'image de la Mauritanie en matière de lutte contre les radicaux, d'autant que Saleck Ould Cheikh Mohamedou, âgé d'une quarantaine d'années, s'était déjà échappé de prison en 2015 avant d'être repris.
La Mauritanie n'a plus connu d'attaque sur son sol depuis 2011, alors que le terrorisme se propageait au Mali voisin, puis à travers le Sahel.