Le Comité mixte pour la préparation des lois électorales en Libye "6 + 6" a annoncé, mardi, la réalisation d'un accord complet concernant un certain nombre de dossiers liés à la tenue des élections dans le pays.
C'est ce qui ressort d'un communiqué lu par le porte-parole du comité mixte, Omar Muhammad Abu Lifa, lors d'une conférence de presse dans la ville de Bouznika, au nord-ouest du Maroc.
Le porte-parole n'a pas fourni de détails supplémentaires sur la nature de l'avancement de ces dossiers. Il a souligné:
Les élections législatives et présidentielle seront organisées selon des procédures simultanées.
Selon Abu Lifa, la commission a affirmé son souci d'achever la préparation de divers projets de lois électorales lors des réunions en cours au Maroc, afin de parvenir à un cadre législatif consensuel et complet pour les élections en Libye, en consultation constante avec les organes judiciaires et les organes techniques représentés par la Haute Commission électorale nationale et la Mission d'appui des Nations Unies en Libye.
Depuis lundi, le Maroc accueille les réunions de la commission "6+6", composée de "6" membres de la Chambre des représentants libyenne et de leurs homologues du Haut Conseil d'Etat (parlementaire consultatif) pour parvenir à des lois électorales "consensuelles" en vertu desquelles les élections auront lieu dans leur pays en 2023.
Le Maroc a déjà accueilli 5 cycles de dialogue entre les parties au conflit en Libye, qui ont abouti en janvier 2021, à la conclusion d'un accord sur un mécanisme d'exercice des positions souveraines, en plus d'une réunion entre les délégations du Haut Conseil d'État et de la Chambre des Représentants sur la loi électorale courant septembre 2021.
Afin de résoudre le conflit de pouvoir dans ce pays riche en pétrole, les Nations unies parrainent des négociations entre la Chambre des représentants et le Haut Conseil d'État (Chambre haute du parlement consultatif basé à Tripoli) pour convenir d'une base constitutionnelle pour la tenue d'élections législatives et présidentielle, mais cette voie a été bloquée pendant un certain temps.
Le gouvernement Bashagha a obtenu la confiance de la Chambre des représentants à Tobrouk (est), malgré l'existence d'un gouvernement reconnu par les Nations unies, qui est le gouvernement d'union nationale dirigé par Dbeibeh, qui refuse de céder le pouvoir autrement qu'à un gouvernement désigné par un nouveau parlement élu.