Selon des médias locaux, citant Abdelfettah Sahibi, directeur général de la Direction de météorologie nationale (DMN), l’année 2022 a été l’année des extrêmes météorologiques au Maroc, depuis plus de quatre décennies.
A l'instar de plusieurs autres pays, le Maroc a été frappé ces dernières années par plusieurs vagues de chaleur caniculaire, marqué par des incendies d'une importante amplitude (23 000 hectares ont été ravagés par les sinistres) une surmortalité et un niveau élevé de sécheresse qui sévit depuis quatre ans.
Dans ce contexte, le roi Mohamed IV a présidé, mercredi, une séance de travail consacrée à l'approvisionnement en eau potable et à l'irrigation.
De son côté, le ministre marocain de l'Equipement, Nizar Baraka a affirmé que le Maroc, est fortement exposé aux répercussions et aux risques des conditions météorologiques et climatiques, compte tenu de sa situation géographique, signalant que cela est intensifié par le dérèglement climatique que connaît le monde.
La DMN a, par ailleurs, noté que les 8 dernières années sont les plus chaudes jamais enregistrées au niveau mondial, soulignant que les catastrophes liées à la météorologie, à l’eau et au climat, comme les vagues de chaleur extrêmes, la sécheresse et les inondations dévastatrices ont touché des millions de personnes et coûté plusieurs centaines de milliards de dollars cette année.