Peine commuée pour un ex-policier malaisien coupable du meurtre d'une traductrice

12:0010/10/2024, Perşembe
AFP
L'ancien membre de l'Unité d'action spéciale (UTK) du Malaise, l'inspecteur Cif Azilah Hadri et la jeune femme victime de 18 ans, Altantuya Shaariibuu.
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L'ancien membre de l'Unité d'action spéciale (UTK) du Malaise, l'inspecteur Cif Azilah Hadri et la jeune femme victime de 18 ans, Altantuya Shaariibuu.

Un ex-policier malaisien condamné pour le meurtre d'une traductrice mongole a vu sa peine capitale commuée jeudi, après une décision en appel. Azilah Hadri, 48 ans, ancien membre de la garde rapprochée de l'ex-ministre de la Défense Najib Razak, avait été reconnu coupable du meurtre d'Altantuya Shaariibuu en 2006.

La victime, une jeune Mongole de 28 ans, avait été abattue par balles avant que son corps ne soit détruit à l'explosif dans une jungle proche de Kuala Lumpur. Son rôle dans les négociations d'un contrat controversé pour l'achat de sous-marins français en fait un symbole d'un scandale de corruption international.


Azilah Hadri, qui a pu faire appel suite à une nouvelle loi malaisienne, a vu sa peine de mort commuée en 40 ans d'emprisonnement et 12 coups de bâton, selon la décision de la juge en chef Tengku Maimun Tuan Mat. Son complice, Sirul Azhar Umar, s'était enfui en Australie où il a été libéré en novembre 2023 après huit ans de détention.

Contexte du meurtre


Le meurtre d'Altantuya Shaariibuu est lié à des allégations de pots-de-vin dans le cadre d'un contrat de sous-marins signé en 2002 entre la Malaisie et le groupe français DCNI, en collaboration avec Thales. Azilah Hadri avait affirmé que Najib Razak lui avait ordonné de tuer la traductrice, une accusation que l'ex-ministre nie catégoriquement.


En parallèle, la justice française enquête sur les transactions entourant ce contrat, suspectant que certains accords aient servi de couverture à des pots-de-vin. Le Parquet national financier (PNF) a requis en juin le renvoi en justice de Thales, DCNI, ainsi que trois anciens dirigeants et un intermédiaire.


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