La victime, une jeune Mongole de 28 ans, avait été abattue par balles avant que son corps ne soit détruit à l'explosif dans une jungle proche de Kuala Lumpur. Son rôle dans les négociations d'un contrat controversé pour l'achat de sous-marins français en fait un symbole d'un scandale de corruption international.
Le meurtre d'Altantuya Shaariibuu est lié à des allégations de pots-de-vin dans le cadre d'un contrat de sous-marins signé en 2002 entre la Malaisie et le groupe français DCNI, en collaboration avec Thales. Azilah Hadri avait affirmé que Najib Razak lui avait ordonné de tuer la traductrice, une accusation que l'ex-ministre nie catégoriquement.
En parallèle, la justice française enquête sur les transactions entourant ce contrat, suspectant que certains accords aient servi de couverture à des pots-de-vin. Le Parquet national financier (PNF) a requis en juin le renvoi en justice de Thales, DCNI, ainsi que trois anciens dirigeants et un intermédiaire.