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Londres promet de mettre le climat au centre de sa diplomatie

16:3517/09/2024, Salı
AFP
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, à Kew Gardens, à Londres, le 17 septembre 2024.
Crédit Photo : Frank Augstein / AFP
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, à Kew Gardens, à Londres, le 17 septembre 2024.

David Lammy s'est engagé à placer le climat au cœur de sa politique étrangère, annonçant des mesures ambitieuses pour la transition énergétique et la neutralité carbone.

Le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, a promis mardi de mettre le climat
"au centre"
de son action, après les nombreuses critiques concernant la politique climatique des précédents gouvernements conservateurs.

"Rien ne pourrait être plus central pour les intérêts nationaux du Royaume-Uni que de faire des progrès au niveau mondial pour arrêter la hausse des températures"
, a déclaré le ministre travailliste des Affaires étrangères lors d'un discours à Kew Gardens, grand jardin botanique à l'ouest de Londres.

"Nous avons besoin d'une approche réaliste pour utiliser tous les leviers à notre disposition, qu'ils soient diplomatiques ou financiers"
, a-t-il insisté.

Le Royaume-Uni s'est engagé à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 et doit réduire de 68 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 (par rapport au niveau de 1990). Cependant, le pays est largement en retard par rapport à ses ambitions, selon un rapport de l'organisme chargé de conseiller l'exécutif britannique sur sa stratégie climatique, publié cet été.


Le précédent gouvernement conservateur a notamment été accusé de manquer d'implication au niveau mondial et critiqué pour être revenu sur certaines mesures visant à réduire les émissions du pays.

Les travaillistes se sont fait élire en juillet avec un programme ambitieux en matière de transition écologique, reposant notamment sur la création d'une entité publique dotée de 8,3 milliards de livres (9,9 milliards d'euros) pour investir dans les énergies renouvelables.


Comme le reste de la planète, le Royaume-Uni subit les répercussions du changement climatique, avec des records de températures enregistrés ces dernières années et une plus grande fréquence d'événements météorologiques violents (tempêtes, précipitations, etc.).


La menace est
"fondamentale"
et
"systémique",
a souligné David Lammy, promettant qu'avec lui, l'action climatique
"sera au centre de tout ce que le ministère des Affaires étrangères fera".

La COP29 en mire


Il a notamment annoncé la volonté de Londres de créer une
"alliance mondiale dans les énergies propres"
, afin d'accélérer la transition énergétique.

Lors de la prochaine conférence internationale sur le climat, la COP29 de Bakou (Azerbaïdjan) en novembre, Londres entend notamment pousser le financement de projets dans les pays en développement.


Le gouvernement britannique prévoit ainsi de faire voter au Parlement une garantie de 1,2 milliard de dollars au bénéfice de la Banque asiatique de développement.

David Lammy a également réaffirmé la volonté du Royaume-Uni de ratifier le traité des Nations unies sur la haute mer visant à protéger les fonds marins et de soutenir la conclusion d'un traité mondial sur le plastique.


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