David Lammy s'est engagé à placer le climat au cœur de sa politique étrangère, annonçant des mesures ambitieuses pour la transition énergétique et la neutralité carbone.
Le Royaume-Uni s'est engagé à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 et doit réduire de 68 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 (par rapport au niveau de 1990). Cependant, le pays est largement en retard par rapport à ses ambitions, selon un rapport de l'organisme chargé de conseiller l'exécutif britannique sur sa stratégie climatique, publié cet été.
Les travaillistes se sont fait élire en juillet avec un programme ambitieux en matière de transition écologique, reposant notamment sur la création d'une entité publique dotée de 8,3 milliards de livres (9,9 milliards d'euros) pour investir dans les énergies renouvelables.
Comme le reste de la planète, le Royaume-Uni subit les répercussions du changement climatique, avec des records de températures enregistrés ces dernières années et une plus grande fréquence d'événements météorologiques violents (tempêtes, précipitations, etc.).
La COP29 en mire
Lors de la prochaine conférence internationale sur le climat, la COP29 de Bakou (Azerbaïdjan) en novembre, Londres entend notamment pousser le financement de projets dans les pays en développement.
David Lammy a également réaffirmé la volonté du Royaume-Uni de ratifier le traité des Nations unies sur la haute mer visant à protéger les fonds marins et de soutenir la conclusion d'un traité mondial sur le plastique.