Le gouvernement du Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban a décidé fin avril de relâcher 700 détenus condamnés pour trafic d'êtres humains, pour la plupart originaires des pays alentour.
Cette décision avait notamment suscité le mécontentement de l'Autriche, qui avait renforcé ses contrôles aux frontières avec son voisin hongrois et convoqué l'ambassadeur de ce pays.
L'exécutif européen a envoyé une lettre de mise en demeure à la Hongrie, qui a deux mois pour répondre à ses préoccupations.
Le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto a fustigé cette mesure.
Le modèle du trafic d'êtres humains fonctionne parce que Bruxelles met en oeuvre des politiques favorables à l'immigration.