Le coordinateur de LFI et député français des Bouches-du-Rhône, Manuel Bompard.
La France Insoumise (LFI, gauche radicale) ne rediscutera pas avec le président Emmanuel Macron "hormis s'il s'agit de préparer les modalités concrètes d'une cohabitation avec Lucie Castets", a déclaré Manuel Bompard, coordinateur de LFI et député des Bouches-du-Rhône.
"Ma position est publique, pourquoi aller faire semblant ?"
, a ajouté Manuel Bompard sur l'antenne de LCI.
Il a réitéré la position de LFI selon laquelle les députés insoumis censureront tout autre Premier ministre
"qui que ce soit si ce n'est pas Lucie Castets",
candidate du Nouveau Front populaire (NFP) à Matignon.
"Ce serait une remise en cause du résultat des législatives"
, a-t-il fait observer.
Le
"président de la République se retrouve de plus en plus isolé et affaibli (…)",
a ajouté M. Bompard. Et de poursuivre:
Tout le monde voit bien qu'il (Macron) est la raison du blocage.
De son côté, le chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon, a écrit sur X que
"Le malheur du monde a commencé avec la négation d'une victoire de la gauche"
en allusion au refus d'Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets, Première ministre.
Rappelant l'exemple chilien, Jean-Luc Mélenchon a souligné que
"Le 4 septembre 1970, Salvador Allende est élu président du Chili avec 37 % des voix. La droite refuse sa légitimité. Elle le fera jusqu'à son assassinat. Puis, le libéralisme des Chicago Boys s'appliquera pour la première fois comme politique économique. Reagan, Thatcher, Blair, Schröder et Macron ont continué".
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