Le baril de référence internationale Brent s'est échangé à 85,20 dollars, à 09 h 40 heure locale (06 h 40 GMT), avec une hausse de 0,13 % par rapport au cours de clôture des échanges d’hier, qui était de 85,09 dollars le baril.
Le baril de brut américain de référence West Texas Intermediate (WTI) s'est, pour sa part, échangé à 78,53 dollars le baril, avec une hausse de 0,08 %, après avoir clôturé à 78,47 dollars le baril.
Les prévisions d'une reprise de la demande en Chine ont joué en faveur de la hausse des cours du pétrole. L'agence de notation internationale Fitch avait relevé ses prévisions de croissance de 4,1 % à 5 %, pour l'économie chinoise cette année.
Fitch a déclaré que la révision à la hausse est la preuve d'une reprise plus rapide que prévu de la consommation et de l'activité économique en Chine, depuis l’abandon de la politique zéro Covid par les autorités chinoises.
Les mesures de confinement à long terme et les restrictions sévères en Chine ont freiné la croissance économique du pays depuis le début de la pandémie de coronavirus.
Les experts prédisent un rebond économique du plus grand importateur de pétrole au monde, à un moment où la vie revient progressivement à la normale avec la levée des restrictions de voyage. La consommation de pétrole devrait augmenter avec la reprise des voyages, ce qui devrait stimuler l'activité économique.
La Chine a levé les restrictions pour freiner la propagation du coronavirus en décembre dernier, permettant ainsi la reprise des vols et des voyages dès le mois de janvier.
Dans une autre perspective, l’augmentation plus importante que prévu des réserves de pétrole brut aux États-Unis, qui est un signe révélateur de la baisse de la demande de pétrole, a freiné la hausse des prix du brut.
Les réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis ont augmenté de 0,5 % au cours de la semaine qui a pris fin le 3 février, selon les chiffres rendus publics par l'Energy Information Administration (EIA), au soir du mercredi.
Les réserves américaines ont augmenté d'environ 2,4 millions de barils à 455,1 millions de barils, à un moment où le marché tablait sur une augmentation d'environ 2,2 millions de barils.