Les États-Unis et la Chine tiendront mardi leurs premiers discussions sur l'intelligence artificielle, Washington devant faire part de ses inquiétudes quant à l'utilisation par Pékin de cette technologie en plein essor, ont indiqué des responsables américains.
Le dialogue inaugural - annoncé sans date lors de la visite du secrétaire d'État Antony Blinken à Pékin le mois dernier - se déroulera à Genève avec la participation de hauts fonctionnaires.
Les efforts chinois sont souvent menés d'une manière qui, selon nous, porte atteinte à la sécurité nationale des États-Unis et de leurs alliés. Nous réitérerons nos inquiétudes quant à l'utilisation de l'IA par Pékin à cet égard.
Un autre fonctionnaire américain a fait remarquer que Washington avait déjà exprimé son inquiétude quant au risque d'ingérence dans les élections par le biais de l'IA, bien que cette question ne soit pas spécifiquement à l'ordre du jour de la réunion de Genève.
Les États-Unis, l'Union européenne et le Royaume-Uni s'efforcent de mettre en place des réglementations sur l'IA qui, selon eux, protégeront la vie privée et la sécurité des individus. La Chine a cherché sa propre voie en matière d'IA, bien qu'elle ait participé l'année dernière à une grande réunion sur la sécurité de l'IA organisée par le Royaume-Uni.