- 23.11.2024, samedi
- 19:09
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rejeté l'initiative égyptienne qui a proposé un cessez-le-feu temporaire à Gaza pour faciliter un échange potentiel de prisonniers, dans le but d'établir une trêve durable.
L'Égypte a proposé un cessez-le-feu temporaire à Gaza pour faciliter un échange potentiel de prisonniers, dans le but d'établir une trêve durable. Le Président égyptien, Abdel Fattah Al-Sisi, a annoncé cette initiative lors d'une conférence de presse conjointe avec le Président algérien Abdelmadjid Tebboune au Caire.
"Nous avons proposé un cessez-le-feu de deux jours dans la Bande Gaza pour échanger quatre prisonniers (israéliens) contre quelques prisonniers (Palestiniens), puis des négociations auront lieu pendant dix jours pour transformer le cessez-le-feu en une trêve permanente"
, a déclaré Al-Sisi.
Malgré le soutien de la plupart des ministres israéliens, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rejeté l'initiative égyptienne. Il a souligné que
"les négociations auront lieu seulement sous le feu"
, selon la chaîne israélienne Channel 12.
Israël estime qu'environ 101 de ses citoyens sont toujours détenus par le mouvement de résistance Hamas à Gaza, suscitant des inquiétudes quant à la possibilité que certains aient déjà été tués lors des frappes aériennes menées par Israël dans cette zone densément peuplée.
Les efforts conjoints des États-Unis, de l'Égypte et du Qatar pour parvenir à un cessez-le-feu et faciliter un échange de prisonniers entre Israël et le Hamas sont actuellement au point mort, Netanyahu refusant d'envisager la fin du conflit.
Le soutien inconditionnel des États-Unis au Premier ministre extrémiste Netanyahu ne contribue pas non plus à une paix durable dans la région.
L'armée israélienne poursuit son agression dans la Bande Gaza depuis le 7 octobre, malgré une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat.
Selon les autorités sanitaires locales, près de 43 000 personnes ont été tuées, principalement des femmes et des enfants, et plus de 100 000 ont été blessées.
L'escalade des violences a déplacé presque toute la population de Gaza, tandis qu'un blocus permanent a entraîné des pénuries graves de nourriture, d'eau potable et de médicaments. Israël fait également face à un procès pour génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) en raison de ses actions à Gaza.
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