Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé, samedi, à autoriser l'entrée de l'aide humanitaire dans la Bande de Gaza.
Ce n'est pas uniquement tragique, c'est un scandale d'ordre moral.
Le Secrétaire général de l'ONU est arrivé plus tôt samedi dans la ville égyptienne d'El-Arish, adjacente à la Bande de Gaza, où il s'est rendu au chevet de patients palestiniens à l'hôpital de la ville.
Haq a indiqué que le chef de l'ONU rencontrerait également le personnel des organismes d'aide humanitaire.
Israël mène une offensive militaire meurtrière contre la Bande de Gaza, depuis l'attaque transfrontalière menée, le 7 octobre 2023, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas, qui aurait coûté la vie à près de 1 200 Israéliens, selon les autorités de Tel-Aviv.
Depuis lors, 32 142 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués à Gaza et quelque 74 412 autres ont été blessés, selon le dernier bilan communiqué par les autorités sanitaires de la Bande de Gaza.
La guerre israélienne a poussé 85 % de la population de Gaza à se déplacer à l'intérieur du territoire, sur fond de blocus paralysant visant la plupart des denrées alimentaires, ainsi que l'eau potable et les médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave palestinienne ont été endommagées ou détruites, d'après les Nations unies.
Israël est poursuivi devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour crime de génocide. Une ordonnance rendue en janvier a enjoint Tel-Aviv de veiller à ce que ses forces ne commettent pas d'actes à caractère génocidaire et à garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la Bande de Gaza.
Les hostilités se sont toutefois poursuivies sans relâche et les livraisons d'aide restent très insuffisantes pour faire face à la catastrophe humanitaire dont pâtit le territoire palestinien assiégé.