Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a déclaré mercredi qu'il réfléchissait toujours à se rendre en Ukraine, alors que le Japon préside le G7 cette année .
La plupart des autres dirigeants des pays du G7 se sont déjà rendus à Kiev depuis le début de l'invasion russe en février dernier, pour marquer plus personnellement leur solidarité avec l'Ukraine.
Le président américain Joe Biden a, lui, accueilli son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington il y a un mois et la nouvelle cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni compte se rendre prochainement en Ukraine, comme son prédécesseur Mario Draghi l'avait fait.
M. Kishida s'est entretenu à plusieurs reprises avec M. Zelensky mais les deux hommes ne se sont encore jamais rencontrés. Lors d'un échange téléphonique début janvier, le second a invité le premier à venir le voir en Ukraine.
Organiser un tel voyage pose toutefois un casse-tête en matière de sécurité pour Tokyo, selon la presse nippone. Aucun Premier ministre japonais de la période contemporaine (post-1945) ne s'est rendu dans un pays avec un conflit actif sur son sol.
Comme un tel déplacement doit recevoir l'aval du Parlement, des responsables de l'exécutif nippon craignent qu'il soit difficile de garder sa date secrète, selon l'agence de presse japonaise Jiji.
Les gardes du corps de M. Kishida seraient par ailleurs limités au niveau des armes qu'ils peuvent porter et il n'existe pas un cadre légal au Japon permettant à des militaires du pays d'assurer la protection du chef du gouvernement à l'étranger, toujours selon Jiji.