Le parti au pouvoir boycotte l'élection du président du parlement sud-coréen

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L'Assemblée nationale de la Corée du Sud à Séoul.

C'est la première fois dans l'histoire constitutionnelle du pays que

"la première séance plénière du parlement s'ouvre unilatéralement sans la participation du parti au pouvoir"

, rapporte l'agence de presse Yonhap basée à Séoul.

Woo Won-shik, législateur cinq fois élu du principal parti d'opposition, le Parti Démocratique (DP), a été élu président du parlement par un vote unilatéral des partis d'opposition qui détiennent la majorité à l'Assemblée nationale.

Le boycott sans précédent de la séance plénière inaugurale a été déclenché après l'échec des négociations entre le Parti du Pouvoir au Peuple (PPP) qui dirige le pays, et les partis d'opposition, pour parvenir à un accord sur la formation des commissions permanentes du parlement.

La Corée du Sud a tenu des élections parlementaires en avril tandis que l'élection présidentielle est prévue pour 2027.

"Cette session plénière n'est ni constitutionnelle ni légale car il n'y a pas d'accord bipartite sur l'ordre du jour"

, a déclaré le législateur du PPP, Choo Kyung-ho, aux députés dans des commentaires brefs avant de quitter la session.

Le nouveau parlement de 300 membres a commencé son mandat de quatre ans jeudi dernier. Bien que le DP domine le parlement avec 192 sièges, le PPP du président Yoon Suk-yeol ne détient que 108 sièges. Yoon, qui est en poste pour un mandat de cinq ans depuis 2022, a fait face à une opposition massive à ses politiques dans le parlement lors du mandat précédent.