Hossein Amir-Abdollahian doit rencontrer son homologue japonais Yoshimasa Hayashi, selon le ministère nippon. Il devrait ensuite échanger avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida, d'après la chaîne de télévision japonaise TBS.
Bien que fidèle allié des États-Unis et membre du G7, dont il est même cette année le pays hôte, le Japon entretient traditionnellement des relations cordiales avec l'Iran, en dépit des sanctions économiques internationales qui frappent Téhéran en raison de son programme nucléaire.
Ces sanctions se sont par ailleurs accrues depuis 2022, après la sanglante répression de manifestations massives dans le pays et le rapprochement de la République islamique avec Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine. Les États-Unis accusent Téhéran de fournir des armes à la Russie, notamment des drones Shahed.
Durant son dernier échange téléphonique avec son homologue iranien en avril, M. Hayashi avait de nouveau exprimé le souhait du Japon d'un retour de l'accord sur le nucléaire iranien, conclu en 2015, mais moribond depuis le retrait des États-Unis en 2018. L'Iran a par la suite de nouveau intensifié son programme nucléaire.
Téhéran mène des pourparlers indirects avec les États-Unis en vue de relancer cet accord, mais sans succès jusqu'à présent.