Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky et son homologue français, Emmanuel Macron lors de la cérémonie commémorative internationale à Omaha Beach marquant le 80e anniversaire du débarquement allié "D-Day" de la Seconde Guerre mondiale en Normandie, à Saint-Laurent-sur-Mer, dans le nord-ouest de la France, le 6 juin 2024.
Qualifiant les déclarations du président français d'
"extrêmement provocatrices, accroissant les tensions sur le continent et n'apportant rien de positif",
le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a déclaré aux agences de presse russes:
Disons que M. Macron démontre un soutien absolu au régime ukrainien et déclare que la République française est prête à participer directement au conflit militaire.
La réaction du Kremlin intervient au lendemain d'une interview télévisée d'Emmanuel Macron dans laquelle il a réaffirmé le soutien de Paris à Kiev et annoncé la cession d'avions de chasse, des Mirage 2000-5, à l'Ukraine pour combattre la Russie, ainsi que la formation imminente de 4 500 soldats ukrainiens,
"mais pas en terrain de guerre".
Les tensions entre Paris et Moscou ne cessent d'augmenter depuis que le locataire de l'Élysée a évoqué la possibilité d'envoyer des instructeurs français en Ukraine et n'a pas exclu la possibilité d'y envoyer des soldats français.
Le Kremlin, par la voix de son porte-parole, a dit ne pas exclure de viser ces soldats français s'ils venaient à être envoyés en Ukraine.
Aucun des instructeurs qui formeraient les militaires du régime ukrainien n'a d'immunité.
"Peu importe qu'ils soient Français ou non. Nous poursuivrons l'opération spéciale conformément aux buts et objectifs formulés par le Commandant en chef suprême"
, avait souligné Dmitri Peskov.
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