Les affrontements entre gangs sont de plus en plus violents et fréquents, ces derniers tentant d’élargir leurs territoires dans la capitale et dans d’autres régions en ciblant la population des zones contrôlées par leurs rivaux, a-t-elle ajouté, selon un communiqué publié sur le site du HCDH.
Entre le début de l’année et le 15 mars courant, 531 personnes ont été tuées, 300 autres blessées et 277 kidnappées à la suite d’incidents liés aux gangs qui ont eu lieu principalement dans la capitale, selon les informations recueillies par le Service des droits de l’homme du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti, a précisé la même source.
L’instabilité chronique et les violences commises par les gangs ont contribué à la flambée des prix et à l’insécurité alimentaire. La moitié de la population ne mange pas à sa faim et dans certaines zones, comme Cité Soleil, la faim a atteint des niveaux particulièrement alarmants, ajoute le communiqué.