Le mouvement de résistance palestinien Hamas a exigé dimanche que les médiateurs du cessez-le-feu à Gaza présentent un plan pour mettre en œuvre une proposition soutenue par le président américain Joe Biden, à laquelle il avait consenti le 2 juillet.
Les médiateurs égyptiens, qataris et américains ont exhorté Israël et le Hamas, jeudi, à conclure un accord de cessez-le-feu et de libération des otages sans plus de retards ou d'excuses.
Une déclaration conjointe trilatérale publiée par le Diwan Amiri du Qatar, le bureau de l'émir, a déclaré:
Il n'y a plus de temps à perdre ni d'excuses à accepter de la part de quiconque pour un nouveau retard.
Dans sa déclaration, le Hamas a également mentionné une frappe aérienne meurtrière menée par Israël tôt samedi, qui a tué au moins 100 Palestiniens et en a blessé des dizaines dans une école de Gaza City, où des personnes déplacées s'étaient réfugiées.
Les pourparlers indirects, médiés par les États-Unis, le Qatar et l'Égypte, n'ont pas permis de parvenir à un cessez-le-feu permanent ni à un échange d'otages-prisonniers. Une trêve d'une semaine en novembre a vu l'échange de certains des quelque 250 otages retenus lors de l'incursion du Hamas en octobre dernier, en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
En défiant une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, Israël a fait face à une condamnation internationale pour son offensive brutale continue sur Gaza depuis une attaque menée le 7 octobre 2023 par le mouvement de résistance palestinien Hamas.
Plus de dix mois après le début de l'offensive israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines, tandis qu'un blocus écrasant empêche l'accès à la nourriture, à l'eau potable et aux médicaments.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ), qui lui a ordonné d'arrêter immédiatement son opération militaire dans la ville de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens s'étaient réfugiés avant son invasion le 6 mai.