Les correspondantes des quotidiens Le Monde et Libération au Burkina Faso ont été expulsées par les autorités, ont rapporté dimanche des médias français.
La junte militaire au pouvoir au Burkina Faso a expulsé samedi soir les correspondantes de deux grands quotidiens français, le Monde et Libération, nouveau signe de la dégradation des relations avec la France dans ce pays meurtri par la violence terroriste.
Depuis la prise du pouvoir par le capitaine Ibrahim Traoré le 30 septembre 2022, second coup d'Etat en huit mois au Burkina, les relations avec Paris se sont dégradées, Ouagadougou ayant réclamé et obtenu le départ de l'ambassadeur de France et des 400 soldats français des forces spéciales basés dans le pays.
24 heures pour partir
Les autorités burkinabé n'avaient dimanche matin fait aucune déclaration sur le sujet.
Les deux journalistes ont été notifiées verbalement par des agents de la direction de la sûreté de l’Etat burkinabé, que leur accréditation qui permet d’exercer le métier de journaliste ainsi que leur carte de presse sont annulées. Les raisons de l'expulsion n'ont pas été révélées.