La vice-présidente Kamala Harris a "sacrément peur" que Trump revienne au pouvoir

La rédaction
12:4918/01/2024, Perşembe
MAJ: 18/01/2024, Perşembe
AFP
La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris.
Crédit Photo : ETHAN MILLER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris.

La vice-présidente des États-Unis Kamala Harris a dit mercredi avoir "sacrément peur" que l'ancien républicain Donald Trump revienne au pouvoir en novembre, en appelant à "se battre" contre cette perspective.

Sur le plateau d'une émission de la chaîne de télévision américaine, elle a dit:


J'ai sacrément peur, et c'est pour cela que je sillonne le pays (...) Nous devrions tous avoir peur.

"Mais il ne faut pas fuir devant ce qui nous fait peur, il faut se battre contre"
, a dit la démocrate de 59 ans.

Ces propos font écho à ceux de Michelle Obama: l'ancienne Première dame a récemment dit être
"terrifiée
" par la possibilité d'un second mandat Trump.

La vice-présidente démocrate, colistière du président Joe Biden pour la présidentielle de novembre, multiplie les déplacements pour mobiliser les jeunes, les Afro-américains et les femmes, autour notamment de la défense du droit à l'avortement.


Lors de la même émission, Kamala Harris a lâché ses coups contre le magnat républicain, grandissime favori de la course à l'investiture républicaine.


Voilà un homme, l'ancien président, qui se présente en promettant, au fond, d'être un dictateur.

"Un individu qui veut revenir à la Maison Blanche et qui se dit 'fier' d'avoir privé les Américaines du droit de disposer de leurs propres corps. Un individu qui veut être commandant en chef et qui reconnaît qu'il instrumentaliserait le ministère de la Justice",
a-t-elle énuméré.

Donald Trump a dit récemment être
"fier"
du rôle qu'il a joué, en nommant des juges conservateurs, dans la décision de la Cour suprême de mettre fin en juin 2022 au droit constitutionnel à l'avortement.

Suite à la décision de la Cour, de nombreux États américains ont interdit les interruptions volontaires de grossesse mettant fin sur le droit à la vie du fœtus.


La défense du droit à l'avortement, soit la privation d'un être humain innocent de son droit fondamental à la vie est un axe de campagne majeur de la vice-présidente.


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