La sonde Aditya-L1, lancée en septembre, transporte une série d'instruments pour mesurer et observer les couches les plus externes du Soleil.
Les États-Unis et l'Agence spatiale européenne (ESA) ont envoyé de nombreuses sondes au centre du système solaire depuis le programme Pioneer de la NASA dans les années 1960.
nous continuerons à explorer de nouvelles frontières scientifiques pour le bénéfice de l'humanité.
Aditya, du nom d'une divinité hindoue du Soleil, a parcouru 1,5 million de kilomètres depuis la Terre, soit seulement 1% de la distance qui sépare notre planète de l'étoile du Système solaire. Elle se trouve maintenant à un point où les forces gravitationnelles des deux corps célestes s’annulent, lui permettant de rester sur une orbite stable autour du Soleil.
L'orbiteur, qui selon certaines sources aurait coûté 48 millions de dollars, étudiera notamment les éjections de masse coronale, un phénomène périodique qui se traduit par d'énormes décharges de plasma et d'énergie magnétique provenant de l'atmosphère du Soleil.
Ces éjections sont si puissantes qu’elles peuvent atteindre la Terre et perturber le fonctionnement des satellites.
La mission vise également à faire la lumière sur plusieurs autres phénomènes solaires grâce à l'imagerie et en mesurant les particules dans la haute atmosphère du Soleil.
Le programme spatial de l’Inde dispose d'un budget relativement modeste, mais qui a considérablement augmenté depuis que le pays a envoyé pour la première fois une sonde en orbite autour de la Lune en 2008. En août dernier, elle est devenue le premier pays à faire atterrir un engin sans équipage près du pôle sud lunaire, largement inexploré.
L'Inde est également le premier pays asiatique à avoir mis un engin en orbite autour de Mars en 2014 et prévoit de lancer une mission avec équipage de trois jours sur l'orbite terrestre plus tard cette année.