- 24.11.2024, dimanche
- 02:25
L'usine d'oxygène de la ville de Gaza est sur le point de fermer ses portes d'ici quelques heures, mettant ainsi la vie des patients et des blessés en danger de mort certaine à Gaza.
La seule usine de production d’oxygène de la ville de Gaza risque de fermer d’ici quelques heures en raison d’une grave pénurie de carburant, a averti lundi le ministère de la Santé.
"L’usine d’oxygène de la ville de Gaza est sur le point de fermer ses portes d'ici quelques heures, mettant ainsi la vie des patients et des blessés en danger de mort certaine",
a déclaré le ministère dans un communiqué. Le ministère a averti que les médicaments stockés dans les réfrigérateurs risqueraient de se détériorer en raison du manque de carburant nécessaire au fonctionnement des générateurs.
Le mois dernier, l’armée israélienne a pris le contrôle du côté palestinien du poste frontière de Rafah, une route vitale pour l'acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza, aggravant ainsi les conditions humanitaires déjà difficiles dans l’enclave assiégée. Les attaques israéliennes incessantes ont également mis hors service la plupart des hôpitaux du territoire.
Les autorités palestiniennes ont lancé plusieurs appels urgents pour sauver le système de santé, désormais incapable de faire face au nombre écrasant des victimes des bombardements intensifs israéliens.
Israël poursuit son offensive brutale sur Gaza depuis l'attaque du 7 octobre, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat. Depuis, plus de 37 120 Palestiniens ont été tués à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants, et plus de 84 700 autres blessés, selon les autorités locales.
Huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines au milieu d’un blocus paralysant de nourriture, d’eau potable et de médicaments. Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de Justice (CIJ), dont le dernier arrêt a ordonné à Tel-Aviv de suspendre immédiatement ses opérations dans la ville méridionale de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient cherché refuge pour fuir la guerre avant son invasion le 6 mai.
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