Le ministère des Situations d'urgence a annoncé cette décision à l'issue d'une réunion de la commission gouvernementale pour la prévention et l'élimination des situations d'urgence.
Le ministère russe de la Défense avait initialement rapporté, mardi, que 300 soldats ukrainiens, 11 chars et 20 véhicules blindés avaient franchi la frontière russe. Toutefois, le chef d'état-major russe, Valeri Guerassimov, a affirmé mercredi qu'environ 1 000 militaires ukrainiens avaient pris part à la bataille.
Les experts évoquent plusieurs objectifs possibles pour cet assaut, notamment la destruction du hub gazier de Soudja – par lequel la Russie transporte du gaz vers l'Europe – détournant ainsi l'attention du commandement russe du Donbass, perturbant la voie d'approvisionnement ferroviaire des forces russes dans la région ukrainienne de Kharkiv et renforçant le moral de l'armée ukrainienne.
Les autorités russes ont également exprimé leur inquiétude pour la centrale nucléaire de Koursk, située à proximité des zones de combat, et auraient renforcé la sécurité autour de l'installation, selon le Corps de la garde russe.
Les autorités locales de la région de Koursk ont signalé cinq civils tués, dont un ambulancier, un chauffeur d'ambulance et une femme enceinte de 24 ans, et 66 autres blessés, dont six enfants, dans l'attaque ukrainienne. Une évacuation majeure de plusieurs milliers de personnes a été ordonnée dans la zone de combat.