Un fonds soutenu par l'État omanais a acquis des parts dans la coentreprise angolaise d'extraction de diamants Catoca.
La Russie a vendu ses participations dans deux des plus grandes mines de diamants d'Angola à un fonds souverain soutenu par le sultanat d'Oman, a annoncé jeudi le gouvernement angolais.
Cette décision intervient alors que Moscou fait face à des sanctions internationales liées à la guerre en Ukraine.
La fin d'une coopération historique
La fin d'une coopération historique
Le géant russe du diamant Alrosa était jusqu'à présent le copropriétaire des mines de Catcoa, quatrième plus grande mine de diamants au monde, et de Luele, en collaboration avec l'entreprise publique angolaise Endiama.
En janvier, l'Union européenne avait imposé des sanctions à Alrosa et à son PDG, entraînant un blocage des ventes de diamants provenant de ces mines, selon le ministre angolais des Ressources minérales et du Pétrole, Diamantino Azevedo.
"Après des négociations entre les gouvernements angolais et russe, ainsi qu'entre Endiama et son partenaire, Alrosa a officiellement cessé d'opérer en Angola"
, a déclaré le ministre.
Une transition vers Oman
Une transition vers Oman
Les parts russes ont été reprises par Maden International Group, une filiale du Fonds souverain du Sultanat d'Oman, a précisé le ministre.
Cette transition stratégique intervient à quelques jours de la visite du président américain Joe Biden en Angola, prévue le 2 décembre. Cette visite, la première du chef d'État américain en Afrique, souligne l'importance géopolitique et économique de l'Angola, riche en pétrole et en minerais.
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