La Pologne exprime sa préoccupation face à la situation à Gaza

14:152/03/2024, samedi
MAJ: 2/03/2024, samedi
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Une femme pleure sur le corps d'un être cher tué lors des bombardements israéliens de la nuit, à l'hôpital Al-Aqsa de Deir El-Balah, dans le centre de Gaza, le 2 mars 2024.
Crédit Photo : AFP / AFP
Une femme pleure sur le corps d'un être cher tué lors des bombardements israéliens de la nuit, à l'hôpital Al-Aqsa de Deir El-Balah, dans le centre de Gaza, le 2 mars 2024.

La Pologne rejoint d'autres pays dans leur préoccupation concernant la situation à Gaza, appelant à une action immédiate pour protéger les civils et garantir la distribution de l'aide humanitaire.

La Pologne s'est jointe vendredi aux pays exprimant leur préoccupation face à la situation à Gaza, au milieu des critiques internationales croissantes contre Israël.
"Nous plaidons pour la protection des civils. L'aide humanitaire doit être acheminée et distribuée sans entrave"
, a déclaré le ministère polonais des Affaires étrangères.

Contrairement à la plupart des pays, la Pologne s'est abstenue d'appeler explicitement à un cessez-le-feu immédiat. Le ministère a déclaré ce qui suit:
"Une action immédiate est nécessaire pour mettre en œuvre une pause humanitaire, garantir la libération des otages et une distribution plus large de l'aide".

Tôt jeudi, les forces israéliennes ont bombardé une foule de Palestiniens attendant une aide humanitaire au sud de la ville de Gaza, dans la zone du rond-point al-Nabulsi, faisant au moins 112 morts et 760 blessés, selon le ministère de la Santé basé à Gaza.


L'armée israélienne a déclaré qu'une première enquête avait révélé que des Palestiniens se sont approchés d'un point de contrôle militaire supervisant l'entrée des camions d'aide lorsque les soldats ont tiré des coups de semonce et tiré également sur les jambes des Palestiniens qui continuaient de se diriger vers les troupes.


Israël a lancé une offensive militaire meurtrière sur la bande de Gaza depuis une attaque surprise perpétrée le 7 octobre 2023 par le mouvement de résistance palestinienne Hamas, qui, selon Tel Aviv, a tué près de 1 200 personnes.


Au moins 30 320 Palestiniens ont depuis été tués et 71 533 autres blessés dans un contexte de destruction massive et de pénurie de produits de première nécessité.


Israël a également imposé un blocus paralysant sur la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de Gaza, au bord de la famine.

La guerre israélienne a provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Gaza en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.


Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice. Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.


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