- 23.11.2024, samedi
- 23:55
Une photographie prise par le photojournaliste d'Anadolu, Ali Jadallah, à Khan Younès, illustrant l'ampleur de la dévastation causée par les agissements d'Israël a été présentée à la Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye aux Pays-Bas, le16 mai 2024.
Lors de la discussion de la demande de mesures supplémentaires de l'Afrique du Sud contre Israël, devant la Cour internationale de Justice (CIJ), une photographie prise par un photojournaliste d'Anadolu à Khan Younès a été présentée à la cour, jeudi.
Durant cette première journée d'audience de deux jours décidés par la CIJ, dont le siège est basé à La Haye, la partie sud-africaine a fait son plaidoyer.
Au cours de l'audience, Adila Hassim, qui fait partie de l'équipe d'avocats représentant l'Afrique du Sud, a présenté une photographie prise par le photojournaliste d'Anadolu, Ali Jadallah, à Khan Younès, illustrant l'ampleur de la dévastation causée par les agissements d'Israël.
Hassim a déclaré que la photographie indiquait que les Palestiniens avaient commencé à rentrer chez eux après la fin de l'occupation de Khan Younès par Israël le mois dernier.
"Comme nous pouvons tous le constater, il ne reste plus rien. Les récentes actions d'Israël à Rafah révèlent horriblement leur plan coordonné visant à détruire les fondements mêmes de la vie des Palestiniens à Gaza"
,
a-t-elle accusé.
La photographie prise par Anadolu représentait la ville désormais méconnaissable de Khan Younès, révélant des destructions d'une ampleur inouïe.
Sur la photographie, les rues et avenues étaient dévastées de manière méconnaissable à Khan Younès, située dans le sud de la bande de Gaza, où les agissements israéliens ont été documentés.
La même photo révèle également que des semaines de bombardements israéliens incessants ont réduit les bâtiments de la ville en décombres et en cendres, les routes étant détruites à la fois par les bulldozers et les frappes aériennes.
Cela montre également que certains résidents palestiniens ont commencé à regagner leurs foyers dans la région.
Israël a poursuivi son offensive brutale contre la bande de Gaza malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat dans l'enclave.
Depuis le 7 octobre 2023, au moins 35 272 Palestiniens ont été tués, dont la plupart sont des femmes et des enfants, et au moins 79 205 personnes ont été blessées à la suite de l'attaque transfrontalière du Hamas.
Plus de sept mois après le début de la guerre israélienne, de vastes agglomérations de Gaza ne sont plus que ruines, sur fond d'un blocus paralysant l'accès à la nourriture, à l'eau potable et aux médicaments.
Israël est accusé de
"génocide"
devant la Cour internationale de Justice (CIJ), qui a ordonné à Tel-Aviv de veiller à ce que ses forces ne commettent pas d'actes génocidaires et de prendre des mesures pour garantir l'arrivée de l'aide humanitaire aux civils de Gaza.
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