Avec cette déclaration, la Palestine a accepté, avec effet immédiat, la compétence de la plus haute juridiction de l'ONU pour régler tous les différends liés à l'article 9 de la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide, à laquelle la Palestine est devenue partie le 2 avril 2014, indique un communiqué.
Selon cette résolution, la CIJ est ouverte à tout État qui n'est pas parti au statut de la Cour, à condition que cet État dépose une déclaration auprès du greffe de la CIJ.
Cette démarche constitue un développement crucial dans la procédure judiciaire en cours, la Palestine soulignant qu'elle a tout intérêt à ce qu'elle aboutisse.
La demande d'intervention fait suite à la déclaration officielle de la Palestine, faite le même jour, acceptant la compétence de la CIJ pour les différends couverts par l'article IX de la convention sur la prévention et la répression du crime de génocide.
De plus, la Palestine a soumis une déclaration d'intervention en vertu de l'article 63 du Statut de la Cour. Cet article permet aux États qui sont partis à une convention en question d'intervenir dans une procédure concernant l'interprétation ou l'application de cette convention.
Près de huit mois après le déclenchement de la guerre israélienne, de vastes pans de Gaza sont réduits à l'état de ruine, alors qu'un blocus paralysant prive les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.