Interrogé par Anadolu (AA), le ministère français des Armées a choisi de ne pas commenter la question.
Lors d'un point presse organisé ce jeudi à Balard (Paris), le correspondant d'AA a interrogé le ministère sur les éventuelles garanties qu'aurait la France, que l'équipement militaire français vendu à Israël n'est pas employé par Tel Aviv pour cibler les civils palestiniens.
Dans le cadre de sa tournée de deux jours au Proche-Orient, cette semaine, le président français, Emmanuel Macron, a proposé de mobiliser la Coalition internationale contre l'organisation terroriste Daech dans le cadre de la lutte contre le Hamas.
Pour la 20ᵉ journée consécutive, ce jeudi, l'armée israélienne a continué de bombarder Gaza par d'intenses frappes aériennes qui ont rasé des quartiers entiers, tuant 7 028 Palestiniens, dont 2 913 enfants, 1 709 femmes et 397 personnes âgées, et blessant 18 484 personnes, en plus de 1 650 personnes portées disparues sous les décombres, selon le ministère de la Santé à Gaza.
Pour sa part, le mouvement Hamas a tué plus de 1 400 Israéliens et en a blessé 5 132, selon le ministère israélien de la Santé. Il a également capturé plus de 200 Israéliens, parmi lesquels des militaires de haut rang, et souhaiterait les échanger contre plus de 6 000 prisonniers palestiniens, incluant des femmes et des enfants, détenus dans les prisons israéliennes.