Le président sri-lankais Ranil Wickremesinghe. Crédit photo: Ishara S.KODIKARA / AFP
La Chine a accepté de restructurer ses prêts au Sri Lanka en faillite, a déclaré mardi le président srilankais, un geste qui lève le dernier obstacle au déblocage d'un plan de sauvetage du FMI de 2,9 milliards de dollars.
La banque chinoise Exim a écrit lundi au Fonds monétaire international (FMI) pour lui faire part de la volonté de Pékin de
les crédits accordés au Sri Lanka, a indiqué le président Ranil Wickremesinghe devant le parlement de Colombo.
Il a dit s'attendre à ce que la première tranche du renflouement du FMI se fasse au cours du mois de mars.
"Dès que la lettre de l'Exim Bank of China a été envoyée au FMI, j'ai signé la lettre d'intention du Sri Lanka de suivre le programme du FMI"
, a-t-il déclaré.
L'île d'Asie du Sud de 22 millions d'habitants a fait défaut sur sa dette extérieure de 46 milliards de dollars (43 milliards d'euros) en avril 2022, pendant une crise économique sans précédent qui a provoqué des mois de pénurie de nourriture et de carburant au Sri Lanka.
Un peu plus de 14 milliards de dollars (13,1 milliards d'euros) de la dette extérieure totale constituent des dettes bilatérales envers des gouvernements étrangers, dont 52% à la Chine.
Le gouvernement de M. Wickremesinghe s'est efforcé d'obtenir du FMI un plan de sauvetage de 2,9 milliards de dollars (2,71 milliards d'euros) pour rétablir les finances publiques en ruines du Sri Lanka.
Son administration a imposé de fortes hausses d'impôts, mis fin aux subventions sur l'essence et l'électricité et prévu de vendre les entreprises publiques déficitaires pour satisfaire aux conditions du plan de sauvetage.
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