ÉDITION:

Italie: six ans de prison à l'encontre de Matteo Salvini pour avoir bloqué des migrants en mer

09:5315/09/2024, dimanche
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Le vice-Premier ministre italien et chef du parti d'extrême droite italien, la Ligue (Lega), Matteo Salvini, dépose son bulletin de vote pour les élections européennes, le 8 juin 2024 à Milan.
Crédit Photo : GABRIEL BOUYS / AFP
Le vice-Premier ministre italien et chef du parti d'extrême droite italien, la Ligue (Lega), Matteo Salvini, dépose son bulletin de vote pour les élections européennes, le 8 juin 2024 à Milan.

Les procureurs italiens ont requis, samedi 14 septembre, une peine de six ans de prison à l'encontre de Matteo Salvini, vice-premier ministre italien d'extrême droite, pour avoir empêché le débarquement de migrants dans un port italien en 2019.

L'ex-ministre de l'Intérieur avait mis en œuvre la politique des
"ports fermés''
en vertu de laquelle Rome bloquait l'entrée aux navires humanitaires qui secouraient les migrants en Méditerranée.

Membre de la coalition de la présidente du Conseil, Giorgia Meloni, Salvini
"est jugé pour privation de liberté et abus de pouvoir présumés après avoir bloqué 147 migrants en mer pendant près de trois semaines sur un navire géré par l'organisation caritative Open Arms",
rapporte Le Monde.

L'avocat d'Open Arms, Arturo Salerni, cité par Le Monde, a fait savoir que
"L'accusation a demandé que l'ancien ministre de l'Intérieur Salvini soit condamné à six ans de prison'',
ajoutant que le verdict de ce procès, ayant débuté en octobre 2021, devrait être rendu le mois prochain.

"Je le referais si j'avais à le refaire : défendre les frontières contre les migrants illégaux n'est pas un crime'',
a écrit Salvini sur Facebook, peu avant l'audience à laquelle il n'a pas assisté.

"Il est incroyable qu'un ministre de la République risque six ans de prison pour avoir fait son travail en défendant les frontières de la nation, comme l'exige le mandat qu'il a reçu de ses concitoyens'',
s'est-il indigné dans un message posté sur X.

Le procureur Geri Ferrara, du tribunal de Palerme, a estimé
"qu'un principe-clé n'est pas discutable : entre les droits de l'homme et la protection de la souveraineté de l'Etat, les droits de l'homme doivent prévaloir dans notre système heureusement démocratique''.

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