Des soldats israéliens de la compagnie Golani participent à un exercice d'entraînement militaire. Crédit photo: JACK GUEZ / AFP / ARCHIVE
L'armée israélienne a été témoin d'un incident "grave", mardi, après que des dizaines de soldats de la brigade d'élite "Golani" ont déposé leurs armes et quitté la base de leur propre chef, en signe de protestation contre la révocation du commandant de leur compagnie.
Le quotidien israélien Yedioth Ahronoth a déclaré que des dizaines de combattants du 51e bataillon avaient déposé leurs armes "Tavor" dans une pile commune, lors d'un entraînement à la base "Tsalim"
dans le Néguev, et qu'ils étaient repartis chez eux.
Le 51e bataillon de la brigade Golani est responsable du secteur "Maccabim", à l'ouest de Ramallah, au centre de la Cisjordanie occupée.
L'armée a limogé le commandant direct de la brigade, ce qui a provoqué la colère des soldats.
Selon le journal, le commandant en chef de la brigade, Yiftah Norkin, s'entretient avec les soldats pour les persuader de revenir au camp afin de leur expliquer la décision prise à l'encontre de leur commandant.
L'armée a confirmé que le commandant avait été démis de ses fonctions, non pas en raison d'un incident éthique ou professionnel particulier, mais en raison du
dans l'exercice de ses fonctions.
L'armée israélienne a déclaré, dans un communiqué, sur son compte Twitter:
Il s'agit d'un incident grave, incompatible avec les valeurs de l'armée et ce que l'on attend de ses soldats. L'incident fait l'objet d'une enquête et est en cours de traitement.