Le plan "Eiland" propose une stratégie militaire qui consisterait à déplacer les civils du nord de Gaza, puis à assiéger cette zone pour bloquer l'accès à toute aide humanitaire. L'objectif, tel que conçu par ses partisans, est de pousser le Hamas à se rendre, en exerçant une pression intense malgré le coût humanitaire important pour les civils déplacés ainsi que ceux restant dans la zone.
Le porte-parole a conclu en rappelant que la France appelle de nouveau à un cessez-le-feu et à la libération des otages, condition essentielle selon Paris pour une résolution politique durable dans la région.
Pour rappel, l'Afrique du Sud a déposé plainte auprès de la CIJ, accusant Israël de commettre un génocide à Gaza. Le 26 janvier 2024, la CIJ a exigé qu'Israël prenne des mesures immédiates pour empêcher d'éventuels actes de génocide, garantir la protection des civils et l'accès humanitaire dans la région.
Depuis une attaque transfrontalière du Hamas en octobre 2023, Israël poursuit son agression sur la bande de Gaza, malgré une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu immédiat.
Depuis, près de 43 000 personnes ont été tuées, principalement des enfants et des femmes, et plus de 100 000 autres ont été blessées, selon les autorités sanitaires palestiniennes. L'agression israélienne a déplacé la quasi-totalité de la population du territoire dans le cadre d'un blocus permanent qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments.
Depuis le 23 septembre, Israël également a lancé des frappes aériennes massives et meurtrières à travers le Liban contre ce qu'il prétend être des cibles du Hezbollah, causant le déplacement de plus de 1,34 million de personnes. Israël a également lancé une invasion terrestre au Liban au début du mois.
La Conférence internationale pour le soutien à la population et à la souveraineté du Liban, qui s'est tenue jeudi à Paris, a permis de récolter plus de 800 millions de dollars d'aide humanitaire et 200 millions de dollars de soutien à l'armée libanaise, selon le chef de la Diplomatie française, Jean-Noël Barrot.