Plus de 7000 tonnes de déchets et ordures ménagères jonchent les trottoirs parisiens en raison d’une grève des éboueurs entamée le 6 mars pour protester contre la réforme des retraites.
La mairie de Paris, Anne Hidalgo, a décidé, mercredi, de ne pas donner suite à la demande de réquisition des éboueurs, formulée par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.
L’Etat devrait donc désormais en toute logique se substituer à la municipalité parisienne, pour procéder aux réquisitions de personnels.
Concrètement, sur les 20 arrondissements parisiens, 10 sont concernés par le mouvement de grève reconduit au moins jusqu’au 20 mars, tandis que dans les 10 autres arrondissements, le ramassage des ordures est assuré par des entreprises privées et continue donc d’être effectué.
À ce stade, plus de 7 000 tonnes de poubelles jonchent toujours les trottoirs de la capitale au dixième jour de grève des éboueurs, et provoquent de fortes nuisances pour les riverains en précipitant Paris dans l’insalubrité.