Les médiateurs présenteront vendredi un plan de compromis pour un cessez-le-feu à Gaza et un échange de prisonniers entre Israël et le Hamas.
Les médiateurs sont censés présenter un plan de compromis pour un cessez-le-feu à Gaza et un accord d'échange de prisonniers entre Israël et le Hamas, ont rapporté les médias israéliens mercredi.
Selon KAN, le chef du Mossad, David Barnea, a informé les médiateurs qu'Israël était prêt à se retirer du corridor de Philadelphie, à la frontière entre Gaza et l'Égypte, dans le cadre de la deuxième phase du plan de cessez-le-feu.
Le corridor de Philadelphie est une zone démilitarisée le long de la frontière égyptienne avec Gaza. Le Caire rejette toute présence militaire israélienne le long de cet axe.
Selon KAN, les médiateurs qataris et égyptiens ont contacté des responsables israéliens pour savoir si Israël faisait preuve d'une certaine souplesse à l'égard du corridor.
Les États-Unis, l'Égypte et le Qatar se sont entretenus ces derniers jours pour formuler un plan de compromis pour un cessez-le-feu et la libération des otages, a déclaré KAN.
Les médiateurs ont l'intention de rendre ce plan public, très probablement par l'intermédiaire du président américain Joe Biden, vendredi, a ajouté le média.
Le chef du Mossad devrait vraisemblablement se rendre au Qatar cette semaine pour y mener des pourparlers, selon la chaîne.
Les États-Unis, le Qatar et l'Égypte tentent depuis des mois de parvenir à un accord entre Israël et le Hamas afin de garantir un échange de prisonniers et un cessez-le-feu, ainsi que de permettre l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza. Mais les efforts de médiation se sont enlisés en raison du refus de Netanyahu de répondre aux exigences du Hamas concernant la cessation des hostilités.
Israël poursuit son offensive meurtrière contre la Bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, au mépris des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat.
Plus de 40 800 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués depuis cette date, et près de 94 300 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Le blocus imposé à l'enclave a entraîné de graves pénuries de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments, réduisant une grande partie de la région à l'état de ruines.
Israël est poursuivi pour crime de génocide devant la Cour internationale de justice pour ses agissements dans la Bande de Gaza.