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Gaza: Le directeur des urgences tué dans une frappe aérienne israélienne

Le chef des services des urgences et des ambulances de la bande de Gaza a été tué lundi matin dans une frappe aérienne israélienne, a annoncé le ministère de la Santé de l'enclave.

La rédaction
16:42 - 24/06/2024 Pazartesi
AA
Le chef des services des urgences et des ambulances de la bande de Gaza, Hani Al-Jafrawi a été tué dans une frappe israélienne dans le centre de la ville de Gaza, le 24 juin 2024.
Crédit Photo : AA / Archive
Le chef des services des urgences et des ambulances de la bande de Gaza, Hani Al-Jafrawi a été tué dans une frappe israélienne dans le centre de la ville de Gaza, le 24 juin 2024.

Dans un communiqué, le ministère a affirmé que Hani Al-Jafrawi avait perdu la vie dans une frappe aérienne israélienne. Les agents de santé poursuivent leur devoir humanitaire d’évacuer les blessés et les morts 24 heures sur 24, malgré les bombardements israéliens continus.


Le ministère a réaffirmé sa détermination à poursuivre ses responsabilités médicales et humanitaires malgré les attaques systématiques et les agressions directes, qui ont entraîné la mort de 500 agents de santé et la détention de plus de 310 autres dans des conditions inhumaines.

Le communiqué ne fournit pas de détails sur les circonstances de la mort d'Al-Jafrawi. Cependant, l'agence de presse officielle palestinienne Wafa, citant des sources médicales anonymes, a rapporté qu'Al-Jafrawi avait été tué lors d'une frappe aérienne israélienne lancée contre la clinique Al-Daraj, dans le centre de la ville de Gaza.


Dimanche soir, la Défense civile de Gaza a déclaré avoir récupéré les corps de deux employés du ministère palestinien de la Santé et de plusieurs blessés.

Aucune réponse officielle n'a été émise, jusque-là, de la part d’Israël, à ce sujet.


Faisant fi d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, Israël est condamné par la communauté internationale dans le cadre de son offensive brutale continue sur Gaza depuis l'attaque du 7 octobre de l'année dernière par le mouvement de résistance palestinienne, Hamas.


Depuis, plus de 37 500 Palestiniens ont été tués à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants, et près de 86 000 autres blessés, selon les autorités locales.

Plus de huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines au milieu d’un blocus paralysant de nourriture, d’eau potable et de médicaments.


Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de Justice (CIJ), dont le dernier arrêt lui a ordonné d'arrêter immédiatement ses opérations dans la ville méridionale de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient cherché refuge pour fuir la guerre avant son invasion le 6 mai.


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